SIGNALISATION WAGON
Plaques UIC de signalisation de queue en complément à une signalisation d’immobilisation.
Historique : Dans la signalisation de fin de convois utilisée en Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Autriche et les pays scandinaves, ces différents pays utilisent des plaques UIC.
Composition : Ces plaques UIC (métalliques) sont revêtues d’un matériau réfléchissant qui leurs permettent d’être visible dans l’obscurité ou par temps de brouillard à minimum 250 mètres lorsqu’il sont éclairés par les phares des véhicules ferroviaires.
Le recto de la plaque est simplement peint et non réfléchissant.
NB : cette signalisation n’est pas légale en Belgique, France et Luxembourg, où sont utilisés des disques de queue lumineux. Cependant, la conception des plaques est beaucoup moins onéreuse que la signalisation lumineuse. Il n’est pas à l’ordre du jour de substituer telle ou telle signalisation, mais d’optimaliser les plaques UIC dans un autre contexte que celui employer à ce jour.
Signalisation complémentaire d’immobilisation.
Actuellement dans beaucoup d’entreprises ferroviaires, les règles d’immobilisations des convois marchandises arrivés à destination sont confiée à la responsabilité des conducteurs, et ce dans presque tous les cas de figure.
Cette situation va parfois et même souvent créer quelques conflits avec les responsables
des gares où l’exploitation et le triage des rames ainsi acheminées se voit souvent ralentis
(dé immobilisation et procédures administratives retardant les opérations).
Dès lors, selon les besoins de service des manœuvres, ces opérations d’immobilisation devraient revenir à la compétence des dirigeants de gares. (ceux-ci sont plus à même de gérer le timing des acheminements ou non des trains arrivés en gare).
Dans ce contexte, lors d’absence de déplacement des rames découplées en gares desservies, serait donné l’ordre au conducteur d’assurer l’immobilisation de sont train à destination futures.
Quelque soit la méthode de communications, des informations relatives aux méthodes appliquées aux véhicules immobilisés doivent circuler entre les différents intervenants, et ceci, afin de prévenir tout risque d’incidents relatifs à un ou des freins à vis ou patin d’arrêt « oubliés », avec les
conséquences sur la régularité, les coûts liés à la dégradation ou à la mise à l’écart des véhicules avariés pour réparation, ainsi que les coûts administratifs en vue de définir les responsabilités. Il serait plus opportun d’utiliser une signalisation généralisée relative à l’immobilisation, ceci, en complément de sécurité lié avec les principes administratifs déjà en vigueurs relatives aux règles internes de chaque entreprise ferroviaire.
Celle-ci serait apposée sur le convoi lui-même par l’agent assurant cette immobilisation de manière totalement visible et sans équivoque. De là, l’emploi optimalisé de la plaque UIC. La face utile de la plaque UIC est bien connue (recto), et l’arrière de celle-ci est peint ou non, d’un revêtement blanc (verso).
Proposition de l’Immobilisation par freins à vis des véhicules (plaque UICa)
Le pictogramme est composé d’un revêtement réfléchissant « type 3 » visible dans l’obscurité ou par temps de brouillard à minimum 250 mètres.
La plaque apposée ci-après sur le véhicule devra toujours comporter une annotation manuscrite, ici, les 2 véhicules immobilisés et leur classement dans le convoi 48501, classés 3 ième et 8ième véhicules avec frein mécanique appliqués
Immobilisation des véhicules à l’aide de cales d’arrêt ou sabots (plaque UICb)
Une mention manuscrite doit touours figurer sur les plaques employées.
Cette signalisation a le mérite d’être utilisée à n’importe quel endroit, et ne peut-être manquée par le conducteur reprenant le véhicule ou la rame immobilisée car , les plaques sont réfléchissantes de nuit et matérialise en plus d’avantage la position du convoi arrêté aux endroits non éclairés (diminution du risque de heurt d’un wagon).
Contrairement à la face utile actuelle (recto), le bord du pictogramme (verso) est plus court afin de laisser de la place à l’ écriture par le préposé à l’ immobilisation des numéros des véhicules immobilisés (idéalement les 3 derniers numéros plus le numéro de contrôle) pour des wagons ou voitures, ou le numéro complet de l’engin moteur.
Afin d’éviter tout risque de confusion ou placement abusif, une mention écrite doit absolument figurer sur la ou les plaques utilisées, à défaut, la ou les plaques présentes sur le véhicule est (sont) sans valeur.
Un set de plaques mixte doit toujours être présent sur les engins moteurs par exemple : 2 à 3 plaques mixtes UICa et UICb.
Dans les gares relais, ils doivent (peuvent) aussi être mise à disposition du personnel ainsi que pour le réapprovisionnement des locomotives, autant de plaques UIC a et UICb.
Concernant les marquages sur les plaques, Il serait fournis aux personnel de conduite ainsi qu’au personnel de gare des feutres à encre non effaçable à l’eau, ainsi que des petits récipients à petite quantité d’alcool dénaturé et lingettes absorbantes afin d’écrire ou d’éliminer toute inscriptions sur les dites plaques après leur usage.
Utilisation des plaques par un conducteur lors de son arrivée en gare terminus où le découplement de son train est prévu.
Le convoi doit être relayé par un autre engin moteur :
Dans ce cas de figure d’un intervalle de temps court entre 2 opérations ( à définir localement), le convoi peut-être seulement freiné pneumatique ment, le conducteur qui abandonne ce train, vide complètement la conduite du frein en laissant le robinet ouvert, y plaçant une plaque UIC dans sa position « fin de convoi ».
Lors de l’emploi de plaque UIC dans ce contexte, le robinet de traverse du frein automatique est toujours ouvert du côté où est placée la plaque UIC concernée.
La plaque de repérage aura 2 utilités bien précises :
- L’aspect réfléchissant positionnera parfaitement le convoi en période nocturne.
- Interpellera le personnel de gare quant à une présence trop longue du convoi sans relais, et non immobilisé, d’où application de mesures adéquates par celui-ci.
Immobilisé en tenant compte des particularités de la voie où est garé le train abandonné :
Le conducteur, après avoir vidé l’air de la conduite du frein automatique, procède au repérage du ou des freins d’immobilisation des wagons équipés, utilise une plaque UICa, complète au feutre non effaçable le ou les numéros de(s) wagon(s) immobilisé(s).
Si complément d’immobilisation à l’aide de cales de frein, la mise en place d’une plaque UICb sera requise et complétée de la même manière qu’une plaque UICa.
Reprise d’un train en relais :
Relais d’un train freiné seulement à l’air :
Le conducteur effectue l’accouplement, effectue les opérations d’essai des freins, et
récupère la plaque UIC placée sur sont convoi ( laisse cette plaque en approvisionnement de sa locomotive ou de la gare).
Relais d’un train immobilisé mécaniquement :
Le conducteur ou l’agent au sol effectue l’accouplement, prend possession de ou des plaques UICa et UICb , chemine le long de ce train afin de lever les moyens d’ immobilisations aux wagons correspondants aux inscriptions des plaques UICa,b, effectues les opérations d’essai des freins, récupère les plaques et rééquipe sa locomotive ou les gardes en réserve dans la gare.
Pour les engins moteurs immobilisés par calles, le numéro du bogie concerné sera inscrit sur une plaque UICb et celle-ci sera apposée dans le fourreau. Le robinet du frein automatique sera ouvert du côté de la plaque UICb placée.
Utilisation de la plaque UICb ailleurs d’un véhicule :
Dans certains cas, un certain nombre de voies dans une gare, possède des sabots anti dérive.
Lors de l’évolution d’un engin moteur sur une de ces voies, il est intéressant de rappeler la consigne, surtout de nuit ou par mauvaise visibilité, afin d’attirer l’attention au risque potentiel lié d’accrochage avec ceux-ci.
Logistique de gestion des plaques :
Normalement, les opérateurs internationaux utilisent déjà ces plaques UIC, une collection de plaques UIC « mixte » serait présente sur tout engins moteur et dans les gares.
Conflit quant au sens d’abordage de la rame immobilisée :
Bien que normalement informé, le conducteur repreneur du convoi immobiliser, peut dans certains cas, accoster la rame du côté opposé à la signalisation d’immobilisation.
Dès lors, il est rappelé au préposé à l’immobilisation de vider l’air du convoi, et de laisser le robinet de la conduite du frein automatique ouverte afin que lors de la réalimentation de celle-ci par
le côté opposé, la conduite ne s’alimentant pas, le desservant est ainsi obliger de venir se rendre compte du problème.
Immobilisation nécessitant nombre de véhicules :
Lors d’une immobilisation accidentelle, généralement en voies principales avec déclivité,
un nombre conséquent de véhicules seront immobilisés, la place réservée à l’identifications des véhicules immobilisés étant limitée sur les plaques UIC, sera alors mentionné « voir documents » ou mentions propres au réseau concerné. Par exemple en Belgique : mention « E 377 »
Mentions manuscrites possibles :
Pour les plaques UIC a :
- Il sera inscrit le/les numéros de wagons concernés, en 3 chiffres, -, chiffre de contrôle ( correspondant aux 5 derniers caractères du numéro UIC) le numéro du train à l’arrivée : ex. 37742
Pour les plaques UIC b :
- Idem que UIC, le numéro de l’engin moteur, plus pictogramme du bogie et des roues numérotées qui sont immobilisées.
- Pictogramme de voie et flèche quant au positionnement du patin sur le rail, par rapport au véhicule immobilisé.
Analyse de risques :
L’emploi amovible de ces outils laisse présager la possibilité d’actes malveillants dû à la présence indésirable d’individus pouvant circuler dans les installations ferroviaires, surtout lors des fermetures prolongée de ces installations.
Dès lors, il est nécessaire de rappeler la nécessité d’avoir des plaques correctement complétées.
En cas de doutes, se référer aux consignes du planning de la gare, et en cas d’anomalies (absence,
placement erroné, incohérences dans les plaques, etc…) appliquer une visite approfondie de la visite du convoi immobilisé.
Êtes-vous persuadé que cette mesure augmentera considérablement le risque d’un oubli de patins (déraillement possible) ou de freins à vis (plat dans la roue) ? Si oui, cet outil bon marché, améliorera la sécurité des convois et sera facilement à mettre en application.
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